Rétro : Il y a 8 ans, l’OL remportait sa 5ème Coupe de France

Quatre ans. Cela faisait quatre ans que l’OL n’avait plus soulevé le moindre trophée. Presque une éternité pour l’ogre de l’Hexagone qui avait pris goût à tout rafler dans les années 2000 avec pas moins de 18 titres sous l’ère du président Jean-Michel Aulas ! Et quelques jours seulement après avoir vu la Coupe de la Ligue lui passer sous le nez au terme d’une cruelle prolongation face à Marseille (0-1), la 5ème Coupe de France remportée par le club dans son histoire avait une saveur bien particulière. Comme un sentiment de libération.
Tombeuse du PSG quelques semaines plus tôt pour se frayer un chemin vers le Stade de France, la troupe emmenée par Rémi Garde n’avait pas le choix en ce soir du 28 avril 2012. Pour ne surtout pas gâcher son très joli parcours dans cette nouvelle édition de la Vieille Dame qui était aussi convoitée par un « Petit poucet », l’US Quevilly, et donc éviter une désillusion de taille. Mais sérieux face au club pensionnaire de National, l’OL affichait tout logiquement sa supériorité dans le jeu et posait les deux mains sur le graal en se contentant du but de l’inévitable Lisandro Lopez.
Plus rien n’arrivera aux Lyonnais. La bande à Cris, Réveillère, Källström… mais aussi des jeunes Gones Lacazette, Gonalons, Grenier pouvait laisser exulter son immense joie avant de grimper jusqu’à la tribune officielle du Stade de Gerland pour le moment tant attendu. Le trophée d’abord brandi par Cris et le capitaine de Quevilly, gentiment invité à partager cet instant, passera de mains en mains, jusqu’à celles de Dejan Lovren, posé sur un brancard dans le vestiaire après un aller-retour à l’hôpital pour une blessure durant le match. D’intenses moments d’émotion durant cette soirée vraiment particulière.
Quelques heures ou plutôt minutes de sommeil et un trajet depuis Paris plus tard, voici les héros de toute une ville de retour à la maison. Plusieurs milliers de supporters se sont donnés rendez-vous devant l’Hôtel de Ville pour leur faire le bel plus accueil qu’il soit avec chants, fumigènes, maillots, écharpes... Du haut du balcon, les joueurs, le staff et le président ne se font pas prier pour participer aux festivités.