Florent Malouda : « le rythme de la coupe d’Europe s’acquière année après année »

Ses années lyonnaises
« Je suis arrivé après deux titres. Il fallait apporter plus et ce fut encore quatre saisons de trophées. C’est le club qui m’a formé au très haut niveau. J’ai acquis la culture de la gagne ici que ce soit pour Chelsea mais aussi pour l’équipe de France. J’ai été façonné à l’OL. J’en serais toujours reconnaissant. C’est pour toutes ces raisons que j’ai des attaches très fortes avec ce club. »
Un vestiaire de copains
« J’ai tout de suite était très bien entouré à mon arrivée. Éric Carrière m’a beaucoup aidé dans mon adaptation. Lui, mais aussi Greg Coupet, Antho Réveillère, tous les Brésiliens… Quand je regarde des images de cette époque, il y avait quelque chose en plus dû à une grande complicité en dehors du terrain. C'était une ambiance incroyable. On partageait tout. On a pu récolter le fruit de notre travail. »
Son départ à Chelsea
« C’est une continuité entre Châteauroux, Guingamp, Lyon et Chelsea. À un moment, j’ai demandé au président de partir dans un club avec l’objectif de remporter la Ligue des Champions. Il m’a laissé partir. Quand je l’ai gagné en 2012, j’ai pensé à Jean-Michel Aulas et cette parole qu'il a tenue. »
L’OL version 2018
« Le danger ne vient pas d’une seule personne. Il y a énormément de talents individuels. C’est un groupe jeune. L’enchaînement des saisons et le rythme de la coupe d’Europe s’acquière année après année. Il faut se dire que des jeunes joueurs comme c’est le cas à l’OL ne deviennent pas d’un seul coup capables de faire des miracles. Je veux dire aux supporters que c’est peut-être préparer les prochaines belles saisons européennes qui vont venir. »