Le point presse de Rémi Garde

Rémi dans quel état se trouve votre groupe?
« Cissokho souffre d’un adducteur. Il est en soins. On verra pour Toulouse. Ederson a une douleur à un ischio. Il est en soins. Mensah a une fatigue musculaire à un mollet. Pour Gourcuff, on verra s’il est dans le groupe ce mercredi. Il est très proche d’un retour. D’une façon générale, il y a une déception, évidemment. Mais comme je l’ai déjà dit, on a déjà digéré des déceptions cette saison ; on a su les surmonter. La compétition nous a permis de rebondir rapidement sans se poser de questions. A Toulouse, cela sera difficile mais je pense que l’on aura récupéré pour replonger dans ce championnat ».
Est-ce-que vous vous posez des questions pour rebondir?
« Je ne me pose pas systématiquement des questions en voulant inventer à chaque fois des choses nouvelles. Il y a des choses simples à activer comme le fait que mon groupe ait envie d’atteindre les deux objectifs devant nous. On a perdu une bataille, il en reste deux. C’est super. Si on nous avait dit cela en début de saison. Il faut simplement se retrousser les manches ».
Considérez-vous que votre calendrier en championnat sera facile après le match à Toulouse ?
« Non. Je ne suis pas d’accord avec cette idée. t Il reste 7 gros matchs à disputer, 7 rencontres difficiles et cela me va bien et va bien à mon groupe ».
Qu’est-ce-qui s’est passé face à l’OM ?
« Je n’ai pas envie de revenir sur ce match. C’est du passé. La page est tournée. Direction Toulouse ».
Est-ce compliqué d’intégrer à quelques matchs de la fin un joueur comme Gourcuff ?
« Il faut tenir compte du jeu et du joueur. Il faut voir les deux aspects. Qu’est-ce-que il peut apporter aux deux ? Il a des qualités au-dessus de la moyenne. J’espère, très rapidement qu’il peut apporter un plus au jeu et au groupe. J’ai besoin que tout le monde soit à 150%. Il peut aussi nous apporter de la fraicheur ».
Cela ne vous pénalise pas de devoir changer encore une fois de défense centrale ?
«J’aurais aimé plus de stabilité en défense centrale, cela aurait été un avantage. Il y a eu la longue blessure de Lovren, celle de Cris… Il y a eu Bako Koné à la CAN… Compliqué pour Cris de jouer à Toulouse où il s’est blessé ? J’avoue que cela ne m’est pas venu à l’esprit. Mois, si j’avais dû faire attention à cela quand j’étais joueur, je n’aurais pas jouer souvent (sourire). Cris, c’est un compétiteur »