Hugo est toujours le BOSS

Le gardien lyonnais a été trop sollicité depuis le début de saison. Il a multiplié les exploits, des exploits qui ont permis de prendre des points en championnat et en Ligue des Champions. Des exploits qui ont « couvert » les faiblesses affichées. Sans ses exploits, l’OL est souvent redevenu ordinaire. Et quand par malheur, il a montré un peu de faiblesse, la sanction a été immédiate. On pense notamment à cette sortie à Monaco (1 à 1). A son âge, tout juste 23 ans, il a dû s’assumer et assumer aussi le groupe avec pour symbole ce brassard de capitaine porté contre Boulogne puis à Monaco en Coupe de France. Un signe fort de son entraîneur. Pas vraiment évident à assumer, même si ce garçon respire intelligence, sérénité, mesure, ambition… lui qui avoue être, avant tout, le leader de sa surface de réparation. Pas question d’oublier, encore, ses dernières prestations en Equipe de France. Il fut quasiment le sauveur des Bleus face à l’Irlande. Ce ticket pour l’Afsud, lui revient en grande partie.
Une première partie de saison bien remplie. Mais la seconde, la plus intéressante, s’est annoncée seulement après quelques jours pour recharger les accus. Tout de suite dans le bain, il a ressorti la boîte à exploits du côté de Nancy et Lorient. Des arrêts toujours au moment opportun pour éviter l’ouverture du score ou protéger le tableau d’affichage. Des exploits sur sa ligne sur des frappes lointaines ; des exploits en face à face. Ces exploits ont fait dire aux adversaires que la différence entre Nancéiens, Merlus et Lyonnais avait principalement un nom : Lloris. Avec comme toujours, en dehors de ces exploits, des sorties aériennes rassurantes, un calme olympien.
Sur la 5ème marchedes meilleurs gardiensau monde
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Place ce dimanche au PSG. Personne n’a oublié son ébouriffante performance du match au Parc. Des miracles, au moins cinq, pour le point du nul. Des miracles au point de faire dire à Grégory Coupet : « ce soir, il y avait Jésus dans la cage lyonnaise ». On ne lui souhaite pas d’avoir autant de boulot pour la seconde manche, ce serait plutôt mauvais signe. Quoique… pour le spectacle, c’est un réel plaisir de le voir dans son habit de superman.
Hugo qui a été classé en fin d’année 2009 sur la cinquième marche des meilleurs gardiens au monde après logiquement son titre de meilleur gardien évoluant en France. Il peut encore marquer des points lors de cette dernière grande ligne droite de la saison. On la lui souhaite chargée le plus longtemps possible avec l’U.E.F.A. Champions League et la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Mais avant l’Europe et le Monde, penser au pain quotidien de la L1 dont il est devenu un des acteurs marquants du haut de ses 127 matchs de championnat. Là, où il montre qu’il est bien le Boss, même si comme il le dit, il n’a pas encore fini de grandir aux côtés de Joël Bats son mentor.
Extrait de La Tribune OL / PSG à télécharger en intégralité ici